Aphorisme n°2, sur la médisance
Après la Vérité, la médisance. Comme quoi, la langues humains ne vaut pas celle nos amis animaux, et qu’il est impératif de fermer la bouche en mangeant.
Après la Vérité, la médisance. Comme quoi, la langues humains ne vaut pas celle nos amis animaux, et qu’il est impératif de fermer la bouche en mangeant.
Qui peut ignorer tous les maux que la Langue humaine a
produits dans ce bas-monde ? Blasphèmes, imprécations, calomnies,
médisances, mensonges, basses flatteries, injures, démentis etc.
La Langue d’un bœuf, au contraire, n’a que d’excellentes
choses à nous apprendre ; jamais monotone, puisqu’on peut en varier de
cent manières l’apprêt ; jamais trop piquante entre les mains d’un Artiste
habile, elle a le don heureux de plaire à tout le monde, et elle est assez sage
pour ne se faire jamais d’ennemi.
Bon appétit !
Source : Journal des Gourmands et des Belles, 1er
trimestre 1806, p. 206.
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