mercredi 3 mai 2017

Quand les maitresses d’Alexandre se retrouvent dans la vitrine de M. Rouget (III – les Hervinettes)                                                          
Contrairement aux apparences, Marie-Anne Renée Adèle Macaire Moreau de Comagni, née en 1778, n’a jamais été mariée à Monsieur Hervey. C’était son nom de scène, « Madame Hervey », et cela, notre mémoire a oublié pourquoi. Elle a commencé sa brillante carrière au Théâtre du Vaudeville, avant de passer à la Comédie-Française en 1819. Maitresse officielle de Charlemagne Ducret et officieuse de La Reynière (malgré une différence d’âge de 20 ans), elle eut de l’un ou de l’autre une fille, Victorine, que La Reynière adoptera en 1812. Elle qui n’a jamais connu de four sur la scène, a eu les honneurs de celui de M. Rouget. D’un bond gracile du Théâtre du Vaudeville à celui de la Gourmandise, son nom a franchi les siècles, grâce à la Pâtisserie :

Aucune difficulté n’arrête le Génie, et M. Rouget est parvenu à nous offrir, dans les Hervinettes, un portrait fidèle de l’Actrice tout à la fois noble et enjouée, imposante et naïve, profonde et légère, sensible et folâtre, mais toujours naturelle, toujours vraie, toujours charmante, dont le talent indéfinissable fait le plus bel ornement du Théâtre le plus cher aux Gourmands.


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